Des chiffres qui devraient faire du bien au secteur
La période du bac est chargée pour les professionnels du soutien scolaire. Qu'ils soient professeurs indépendants ou entrepreneurs franchisés d'une grande enseigne, l'enjeu est de taille : car en plus des résultats scolaires, la sanction d'un échec n'est autre que le redoublement.
Soutien scolaire : 19 élèves sur 20 deviennent bacheliers
En 2013, les enseignes de soutien scolaire déclaraient que le taux de réussite au bac de leurs élèves oscillait entre 92 % et 95 %. On peut opposer à ces chiffres le fait que les clients des franchises de soutien scolaire sont souvent de bons élèves qui cherchent principalement à booster leurs notes et leurs résultats dans l'espoir d'intégrer une meilleure école préparatoire.
Avec les offres « bac en pack », on voit les populations changer : des élèves plus moyens issus de populations moins aisées s'intéressent aux cours à domicile. En 2013, 86,8 % des élèves de terminale ont obtenu leur bac. En 2014, ils ont été 87,9 %. Que l'on puisse ou non attribuer cette progression en partie aux offres de packs bacheliers, d'après Gabriel Cariou, responsable de l'agence Acadomia de Rennes, un élève de terminale qui reçoit des cours particuliers gagne 4 points de moyenne.
Les packs : une concurrence acharnée
Le marché du bac est un marché juteux : pour se distinguer de leurs concurrents, les grandes enseignes n'hésitent pas à faire des promesses. Acadomia propose de rembourser la moitié des quelques 3 000 € investis dans les 80 heures de cours dispensés sur l'année. Le Cours Legendre a dans son catalogue une offre similaire, et KeepScool dit travailler sur un projet du même acabit. Anacours, en revanche ne propose pas de remboursement en cas d'échec à l'examen. Complétude, fort de sa position de deuxième du secteur (après Acadomia et devant Legendre), ne s'est pas positionné dans la course du package « satisfait ou remboursé ».
Les parents de plus en plus tentés par le soutien scolaire
Si on ajoute à ces offres tentantes les aides de l'Etat en matière de services à la personne, on ne peut que se réjouir de voir le marché garder la tête hors de l'eau malgré une conjoncture difficile. Si les foyers font des arbitrages budgétaires, les enfants et leur réussite passent toujours en priorité. D'autant plus que le contexte économique et le marché de l'emploi sont des soucis majeurs pour les parents. A l'approche du bac, le soutien scolaire se développe toujours un peu plus chaque année : cours particuliers, cours en petits groupes en institut : on estime qu'un lycéen sur trois prendrait des cours à domicile.
D'après les professionnels du secteur, le souci des parents n'est pas uniquement le bac : même les élèves qui ne cherchent pas à intégrer des prépas sont soucieux de leur avenir après le lycée. Tous cherchent à assurer les études qu'ils pourront faire une fois le diplôme en poche. L'enjeu du soutien scolaire, c'est plus que le bac : c'est l'avenir des jeunes.
La Rédaction, Franchise Soutien Scolaire ©